Soon online : HOOVERPHONIC – Arlon 1er mars 2015

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HOOVERPHONIC – Arlon / Aarlen, dimanche 1er mars 2015

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2ème sold-out d’affilée à Arlon: la tournée d’HOOVERPHONIC continue de remplir les caisses, même si nous n’y contribuons guère. A entendre Callier, le band a apprécié l’hospitalité des Arlonais, la visite de Luxembourg-city et le marché aux puces dominical à Saint-Donat. Bémol: le couvre-feu imposé aux bistros à 02h du matin (… à qui le dites-vous): toujours aussi loquace et sympa, l’Alex Callier. Tout l’inverse de son complice Raymond Geerts pour le moins renfrogné, ou qui a dû ch… une pendule (à moins que ce ne soit les effets conjugués du gin et de l’altitude, peut-être?). Et des remerciements tout particuliers adressés à l’équipe de la Maison de la Culture d’Arlon qui a semble-t-il bien récuré les lieux après l’after-party gin-tonic backstage à l’issue du concert d’hier soir (sic). Ah bon, HOOVERPHONIC serait donc plus rock’n’roll backstage que sur scène, mince alors…?!?!

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Avec une set-list sensiblement identique à celle de Bastogne il y a un gros mois – et les mêmes blagues… – seul l’agencement de l’ordre des morceaux diffère quelque peu. Noémie Wolfs, toute de noir courtement vêtue, semble peu franche sur ses high heels in motion qui vagabondent, instables, sur la moquette de la scène. Demeurant – à tort ou à raison – timide ou très peu à l’aise en parlant et en échangeant sous les feux de la rampe, c’est bien en chantant qu’elle y excelle. HOOVERPHONIC fêtera cet automne ses 20 ans, et l’homme à qui le groupe doit son succès est présent ce soir dans l’assemblée: l’hommage du band et l’ovation qui s’en suit n’en sont que plus sincères.

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Tout comme la chaleureuse invitation lancée au public d’envahir la scène dans un beau bordel, de prendre possession des lieux et d’effectuer frontstage un petit pas de danse pour qui est familier du manbo: chaud devant! Un certain Laurent qui a des couilles (sic) est déclaré vainqueur par le band: couilles, ça fait plaisir à entendre avec l’accent flamoutche. Oyez, oyez, bonnes gens: HOOVERPHONIC en a (des couilles) ! Oyez, oyez, qu’on se le dise: HOOVERPHONIC est rock’n’roll (…mais backstage only).

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Une heure trois-quarts de show – disons plutôt de prestation – avec une belle boucle en guise de dernier rappel : le premier hit (pardon: tube ! ) de HOOVERPHONIC qui remonte au millénaire précédent déjà, et en final le dernier en date : le superbe, envoûtant et soyeux Gravity. Ou comment terminer sur un petit nuage…

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HOOVERPHONIC – 17 janvier 2015 – Bastogne / Bastenaken

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De toutes les matières, c’est les watts qu’on préfère – même si ce soir, nous sommes bien plus ouate que watts… Feutrée. Irradiante. Enrobante. Envoûtante atmosphère, ourlée d’ouate – à défaut donc de watts, une fois n’est donc coutume : HOOVERPHONIC délivre une prestation-cocooning aussi cosi que soyeuse et enveloppante. Les lead vocals de Noémie Wolfs envoûtent et caressent, jouant sur du velours que la grâce des background vocals rehausse encore en leur offrant même davantage de prestance et de consistance. Remarquable(s) organe(s) qui donnerai(en)t d’autant plus de valeur à un don du même nom…

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Deux heures durant (et trois rappels), les Flamoutches nous promènent dans leur répertoire au son propret et policé à l’image d’un band bien propre sur lui. La set-list, équilibrée, alterne moments softs et plus rythmés – toutes proportions gardées mais de quoi quand même, au fur et à mesure du concert, décoincer du cul les plus bourrins.

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"Les Flamands sont partout…! " – dixit HOOVERPHONIC tout binôche d’identifier dans l’assistance un couple de compatriotes venu du nord, mais qui hésite entre les biscuits du même nom et le jambon d’Ardenne comme marque de fabrique pour Bastogne. Facile. Facile aussi d’imposer aux organisateurs une configuration de salle full-assise pour demander ensuite au public de remuer son popotin, ouais. Avec l’une ou l’autre version quasi a capella de morceaux déjà pas très remuants à la base, pas facile tout ça. Si ce n’est donc – et nous y revenons – pour apprécier à leur très juste valeur les lead vocals, malgré que d’aucuns estiment ne pas toujours coller adéquatement avec les morceaux plus anciens qui ne lui sont pas crédités. Soit.

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Quoi qu’il en soit, la mayonnaise prend au bout d’une demi-heure longue comme un disque de Frank Michaël. Ce tour de chant commence en effet relativement mollement dans une salle pourtant pleine à craquer mais amorphe comme un Flamand sans patate. Un peu à l’image d’une confrontation implicite durant laquelle le public et HOOVERPHONIC se toisent et se jaugent, comme pour se tester mutuellement. Mais les choses changent en cours de set – en fait dès le moment où un s’est levé, puis deux, puis trois, puis dix. Puis 650. Classique. Facile. Tellement facile qu’on aurait pu commencer directement par là.

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Une prestation en défintive de belle tenue, un concert sans surprise aucune – ni bonne ni mauvaise – pour un plaisir communément et manifestement partagé. Ou comment réussir les choses sans en avoir l’air. La tournée d’un des fleurons pop et mainstream de la scène belge peut se poursuivre, sans vague, ajoutant sans cesse de nouvelles dates et de nouveaux sold out à une affiche qui s’allonge de jours en semaines. Les Flamands tiennent probablement avec HOOVERPHONIC les 50% du marché belge/européen (mondial ?) qui n’ont pas accroché au train TRIGGERFINGER. Pour notre part, on cumule les deux – avec bien sûr une préférence pour les watts sur la ouate…

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Soon online : HOOVERPHONIC – 17 janvier 2015 @ Bastogne

Dans l’attente de la validation de nos clichés par le management d’HOOVERPHONIC – qui se la pète à cet égard de manière manifestement un peu trop prout-prout à notre goût – voici déjà un premier cliché © Intensities in 10s Cities. Il ne devrait pas leur porter préjudice (?!) et ne pas non plus nous traîner devant une juridiction civile, espérons-le. L’explication de cette censure (osons le terme) serait-elle à chercher du côté du sac-à-patates qui fait tristement office non pas d’habit de lumière mais de tenue de scène à la pourtant mignonne et si talentueuse Noémie Wolfs ce soir ??

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Il n’en demeure pas moins que pour la troisième fois en six mois, nous voilà soumis au diktat d’un tour manager plus soucieux dirait-on de l’image de ses protégés que du reste. Un peu comme si un chef étoilé contrôlait les selles d’un inspecteur Gault & Millau avant de l’autoriser à quitter les lieux… Au risque de nous répéter après les épisodes SHAKA PONK et FAUVE# de l’été dernier, quand la prédominance de l’image semble manifestement prévaloir sur le reste, cela peut poser question ou en tous cas semer le trouble dans les esprits. Le fait que le contenant semble revêtir une aussi grande importance (peut) interpelle(r) quant à l’appréciation intrinsèque de son contenu. A fortiori lorsqu’il ne s’agit sauf notre respect "que" de groupes de seconde zone, sans notion péjorative aucune et toutes proportions gardées eu égard aux monstres sacrés et autres bêtes de scène qui jamais – ô grand jamais – ne nous ont imposé la moindre inquisition argentique ou numérique. "Nous sommes Charlie" – comme d’aucuns diraient. En définitive, quelles sont les vraies personnalités qui se cachent derrière ces people si peu sûrs d’eux ou si fragiles au point d’avoir tant peur de l’image que l’on pourrait véhiculer d’eux…?