The STRANGLERS + PETER PAN Speedrock + SIDILARSEN + PUGGY @ Rock’n’Roll Train Festival – Longwy, 19 juillet 2014

RnR_Train_Festival_2014.jpg
"Je vais vous faire vomir. Littéralement vomir ! " lâche un Jean-Jacques BURNEL en arrachant de sa quatre-cordes les pires coups de basse qu’il nous été donné d’entendre ces dernières années. Cette intro de Heroes boucle de la sorte un monstrueux set durant lequel la bande à Burnel semble vouloir rejouer les méchants Men in Black de la glorieuse époque durant laquelle The STRANGLERS, redoutés comme la peste, écumaient les scènes et saccageaient les salles. Rien de tout cela cependant ici, dans l’idyllique cadre © UNESCO de ce second Rock’n’Roll Train Festival lové au sein même des remparts de Longwy.

Stranglers_19072014_0198.JPG Stranglers_19072014_0313__2_.JPG Stranglers_19072014_0324.JPG RnR_Train_Longwy_072014.JPG Stranglers_19072014_0429.JPG RnR_Train_Fest_19072014.jpg

Ce punk franco-british de Burnel doit être l’homme qui nous a fait aduler cette 4 cordes tellement dispensable au sein de bien d’autres formations. Ce sont The STRANGLERS. C’était à la fin des seventies. Nous avions alors 15 ans à peine et pas encore toutes nos dents. Simultanément, il y eu Lemmy, Phil, Geddy, ensuite bien d’autres bass-men, souvent aux lead vocals d’ailleurs. Puis nous voilà tout à coup par un beau soir d’été 2014 à ses côtés en backstage à Longwy. Total respect, Mr. Jean-Jaques Burnel : it’s a real great honor to deserve you, Sir

Stranglers_Longwy_19072014.jpg
"C’est une soirée très intime, très familiale…" lâche-t-il encore dans son excellent français, comme désappointé pour l’organisateur face à un public plus que clairsemé (et c’est peu dire). Burnel ne manquera d’ailleurs pas de faire applaudir plus d’une fois l’assistance afin de le remercier ainsi que les dizaines de bénévoles. Sans doute manière de lui faire avaler plus facilement l’amère pilule d’un regrettable bouillon? Quel dommage (quelle honte?) que le public n’ait pas répondu plus massivement à une organisation, à un site et à une affiche dès plus alléchants.

Stranglers_19072014_0051.JPG Stranglers_19072014_0179.JPG Stranglers_19072014_0062.JPG Stranglers_19072014_0293.JPG Stranglers_19072014_0063.JPG Stranglers_19072014_0298.JPG Stranglers_19072014_0301.JPG Stranglers_19072014_0076.JPG Stranglers_19072014_0319.JPG Stranglers_19072014_0083.JPG Stranglers_19072014_0339.JPG Stranglers_19072014_0102.JPG

La set-list des STRANGLERS fait la part très (très) belle à l’époque fin seventies / tout début eighties, lorsque le band était à l’apogée de son (post-)(néo-) punk rageur, avant de sombrer ensuite dans une pop anglaise (trop) gentillette et (trop) insipide à nos oreilles. Par bonheur donc, l’essentiel de la set-list revisite les albums cultes de la grande et glorieuse époque où The STRANGLERS étaient encore synonyme de méchants garçons. Auréolés aujourd’hui de la sagesse et de la maturité de quinquagénaires à l’extérieur propret, ils conservent néanmoins un intérieur bien sale.

Stranglers_Longwy_19juil2014.jpg
Le 3ème des 4 membres historiques de la formation des seventies n’est cependant pas au rendez-vous derrière sa batterie ce soir. Sur le ton ironique qu’on lui connait, et avec un sourire en coin qui en dit long, JJ BURNEL présente en effet le remplaçant de Jet BLACK , celui-ci étant souffrant et absent donc pour cause de maladie, ayant par le passé un peu trop investi dans l’économie colombienne (sic ;-). Le show commencé sur l’air de Men In Black le temps que les 4 lascars rejoignent les planches se termine donc sur Heroes et non pas sur Buddy pourtant mentionné sur la set-list.

Stranglers_19072014_0321.JPG RnR_Train_Longwy_072014.JPG Stranglers_19072014_0102.JPG

Si le synthé a depuis longtemps remplacé l’Hammond sur scène, le côté vintage et la fidélité du son n’en sont en rien altérés. La puissance non plus d’ailleurs, ainsi que le fait remarquer Burnel à la fin de Nice’n’Sleazy: se gaussant d’une madame (sic) au 1er rang se bouchant les oreilles durant tout le morceau (alors même qu’il avoue qu’il allait demander d’augmenter le volume…), il lui adresse au micro la parole du Sage: "Si vos oreilles ne saignent pas à la fin de la soirée, c’est que vous n’avez pas vécu! It’s rock’n’roll…!!". Appreciate :
http://youtu.be/uKW09vqgC0o

Stranglers_19072014_0115.JPG Stranglers_19072014_0359.JPG Stranglers_19072014_0229.JPG Stranglers_19072014_0421.JPG Stranglers_19072014_0232.JPG Stranglers_19072014_0430.JPG

Autre registre, autre speed : celui de PETER PAN SPEEDROCK. Sur l’affiche et dans les faits, la meilleure entrée en matière qui soit avant The Stranglers. Les Hollandais électrisent une foule – toutes proportions gardées – qui sera à point chaud-boulette lorsque les Men in Black monteront sur les planches en fin de soirée.

PeterPan_Longwy2014_0005.JPG PeterPan_Longwy2014_0057.JPG PeterPan_Longwy2014_0111.JPG PeterPan_Longwy2014_0074.JPG PeterPan_Longwy2014_0122.JPG PeterPan_Longwy2014_0135.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg PeterPan_Longwy2014_0140.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg PeterPan_Longwy2014_0202.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg

Les trois gars d’Eindhoven savent comment mettre une scène à feu et à sang, avec un speedrock tout ce qu’il y a de plus honnête et de plus basique. Ce qui n’enlève rien à l’intensité et à la densité de la prestation de PETER PAN SPEEDROCK. Ca cogne, ça rigole et ça marche, dans la joie et l’allégresse. Alleluia.

PeterPan_Longwy2014_0009.JPG PeterPan_Longwy2014_0013.JPG PeterPan_Longwy2014_0023.JPG PeterPan_Longwy2014_0046.JPG PeterPan_Longwy2014_0053.JPG PeterPan_Longwy2014_0084.JPG PeterPan_Longwy2014_0027.JPG PeterPan_Longwy2014_0038.JPG PeterPan_Longwy2014_0030.JPG PeterPan_Longwy2014_0087.JPG PeterPan_Longwy2014_0020.JPG PeterPan_Longwy2014_0090.JPG

Sûr que ces Hollandais-là ne sont pas de la trempe de ceux qui trainent leur caravane en bouchonnant sur les nationales. Et s’ils en tractent une, c’est à bord d’un dragster qui doit cracher le feu – et sans kaas entre les dents. Une Heineken au pire, voire deux, et une tulipe dans chaque narine pour camoufler les relents d’herbe.

PeterPan_Longwy2014_0048.JPG PeterPan_Longwy2014_0033.JPG PeterPan_Longwy2014_0095.JPG PeterPan_Longwy2014_0041.JPG PeterPan_Longwy2014_0153.JPG PeterPan_Longwy2014_0078.JPG PeterPan_Longwy2014_0158.JPG PeterPan_Longwy2014_0185.JPG PeterPan_Longwy2014_0176.JPG PeterPan_Longwy2014_0188.JPG PeterPan_Longwy2014_0106.JPG PeterPan_Longwy2014_0196.JPG

Bedankt PETER PAN SPEEDROCK pour cette salutaire cure d’énergie, de décibels et de speed. Après vous avoir moultes fois ratés dans la région ces dernières années, la rencontre de ce soir n’en a que plus de saveur et de piment. L’éclectisme (à outrance ?) de l’affiche étant ce qu’il est, les Hollandais volants succèdent ainsi à PUGGY en laissant SIDILARSEN clôturer cette douce nuit estivale.

Puggy_Longwy_RnRTrainFest_19Juillet2014.jpg
Que dire des mignons PUGGY qui n’aurait pas encore été dit ni écrit – ici notamment ? Laissons dès lors la parole à une de leurs fans plus inspirée que nous:
PUGGY, avec l’album “To Win the World” …. Un album electro-pop-rock, très loin des « sons » que l’on entend tout l’après midi. Il est clair que ce festival est pour un public averti (les fans de metal, hard, heavy, de rock pur et dur). Mais PUGGY joue là ou on ne l’attend pas, cela fait partie de sa marque de fabrique. Car ce sont eux qui le disent « On joue partout ou l’on veut de nous » et le Rock’n roll Train Festival les voulait … Quand on sait qu’ils ont repris « Vesoul » de Jacques Brel lorsqu’ils ont fait la première partie des Smashing Pumpkings à Bercy en 2008, on ne s étonne pas de cette soirée à Longwy. Le public les a écoutés, certains étaient là pour eux, d’autres ont regardé par curiosité. Ils ont assuré comme les pros que l’on connait, se sont amusés, et donné tout ce qu’ils pouvaient pour convaincre les nouveaux, et satisfaire les inconditionnels de leurs concerts.
Effectivement, les gars restent simples, sympas et naturels sans se prendre la tête – que souhaiter de plus de leur part, à défaut d’un graisseux rock’n’roll qui ferait quand même transpirer – style électro-métal et stagedivings à la SIDILARSEN ?

Sidilarsen_19072014_0013.JPG

WARD’in ROCK Festival 2013 – feat. EIFFEL, CALI, KING PRAWN, PUGGY, SAULE, SKARBONE 14, BRNS,…

Wardin2013_BackstagePass.JPG
3ème festival en 8 jours: notre haute-saison (f)estivale se termine en force et en beauté avec le bouquet final du Ward’in Rock Festival. La Grande Famille des bénévoles & organisateurs nous réserve derechef un accueil qui fait du Wardinne ce qu’il est devenu au fil des (17) années de son existence: une vaste garden party à laquelle on se rend en famille. Synonyme de convivialité, de simplicité et de chaleur bien ardennaise tant front-stage que back-stage, on y retrouve avec plaisir(s) d’années en années les mêmes têtes. L’affiche proposée est au demeurant toujours aussi éclectique, leitmotiv pour drainer la toute grande foule sur le Plateau.

WardinRockFestival2013.jpg
CALI éclabousse la soirée du samedi avec une prestation tonitruante et véritablement détonante. Transformé en véritable bête de scène, excité comme une puce, le show qu’il offre aux 5.000 festivaliers est une over-dose sur-vitaminée que finalement bien peu de showmen – et apothicaires – français sont en mesure de délivrer. Le qualificatif "rock’n’roll" n’est même pas usurpé pour ceux – comme nous – qui se prennent dans la figure un étonnement à l’image de l’énergie communicative dont il éblouit l’assemblée.

Cali_Wardin_2013_0098.JPG
CALI est là en véritable entertainer mais aussi en excellent public-relation devenu maître dans la technique d’entretenir malicieusement et de promouvoir habilement son image. Et si c’est en misant sur la consentante et lâche complicité de votre serviteur, pourquoi s’en cacher…?!

Cali_Wardin_2013_0047.JPG Cali_Wardin_2013_0069.JPG Cali_Wardin_2013_0088.JPG Cali_Wardin_2013_0130.JPG Cali_Wardin_2013_0147.JPG Cali_Wardin_2013_0155.JPG Cali_Wardin_2013_0158.JPG Cali_Wardin_2013_0174.JPG Cali_Wardin_2013_0178.JPG Cali_Wardin_2013.JPG Cali_Wardin_2013_0194.JPG Cali_Wardin_2013_0238.JPG

Cependant, le fait que CALI ait passé une bonne partie de la journée sur le site avant même sa prestation de fin de soirée est synonyme de la simplicité et de la chaleur du gars qui ne se prend toutefois pas la tête: notre coup de coeur / découverte de cette seconde soirée du Ward’in 2014 !

Cali_Wardin_2013_0163.JPG Cali_Wardin_2013_0166.JPG Cali_Wardin_2013_0167.JPG Cali_Wardin_2013_0168.JPG Cali_Wardin_2013_0170.JPG Cali_Wardin_2013_0172.JPG Cali_Wardin_2013_0059.JPG Cali_Wardin_2013_0070.JPG Cali_Wardin_2013_0077.JPG Cali_Wardin_2013_0233.JPG Cali_Wardin_2013_0234.JPG Cali_Wardin_2013_0251.JPG
Cali_Wardin_2013_0105.JPG Cali_Wardin_2013_0106.JPG Cali_Wardin_2013_0107.JPG Cali_Wardin_2013_0110.JPG Cali_Wardin_2013_0111.JPG Cali_Wardin_2013_0113.JPG

Coup de coeur prévisible et attendu de la veille: EIFFEL, qui méritait (très) haut la main de figurer en tête d’affiche sur la mainstage en lieu et place de celle du marquee. L’espace de la "petite" scène est trop réduit que pour contenir toute la rage boulimique du quatuor français manifestement en forme, les gredins.

Eiffel_Wardin_2013_0109.JPG
Au menu de cette prestation explosive: un Nico toujours aussi impressionnant et showman à la guitare nous réservant les meilleurs effets qui soient en jonglant pieds et mains avec ses pédales, une Estelle percutante à souhait et des percussions toujours aussi claquantes entourant un Romain en leader quant à lui toujours aussi charismatique.

Eiffel_Wardin_2013_0043.JPG Eiffel_Wardin_2013_0052.JPG Eiffel_Wardin_2013_0046.JPG Eiffel_Wardin_2013_0072.JPG Eiffel_Wardin_2013_0073.JPG Eiffel_Wardin_2013_0090.JPG Eiffel_Wardin_2013_0093.JPG Eiffel_Wardin_2013_0094.JPG Eiffel_Wardin_2013_0099.JPG Eiffel_Wardin_2013_0102.JPG Eiffel_Wardin_2013_0114.JPG Eiffel_Wardin_2013_0162.JPG

Charismatique, voilà un terme qui lui convient parfaitement. Rencontré l’année dernière déjà au festival Terres-Rouges chez le Grand-Duc (voir lien ci-contre), il conserve toujours le souvenir de notre courte rencontre – et n’a pas perdu non plus son sens de l’humour d’ailleurs. A moins que notre look l’ait franchement definitively marqué pour qu’il s’en souvienne à ce point!?

Eiffel_Wardin_2013_0003.JPG Eiffel_Wardin_2013_0005.JPG Eiffel_Wardin_2013_0013.JPG Eiffel_Wardin_2013_0033.JPG Eiffel_Wardin_2013_0053.JPG Eiffel_Wardin_2013_0062.JPG Eiffel_Wardin_2013_0066.JPG Eiffel_Wardin_2013_0068.JPG Eiffel_Wardin_2013_0124.JPG Eiffel_Wardin_2013_0128.JPG Eiffel_Wardin_2013_0147.JPG Eiffel_Wardin_2013_0157.JPG Eiffel_Wardin_2013_0154.JPG Eiffel_Wardin_2013_0160.JPG Eiffel_Wardin_2013_0196.JPG Eiffel_Wardin_2013_0208.JPG

EIFFEL est devenu grand et adulte, au point de rendre maintenant superflues et franchement déplacées les éternelles références à NOIR DESIR (ou allusions à NO ONE IS INNOCENT) dont "on" continue à les affubler: fuck off! Coincés dans le programme entre les deux autres têtes d’affiche plus soft et propres du vendredi, les Français tamponnent de leur cachet real rock’n’roll cette première journée du Ward’in.

Eiffel_Wardin_2013_0167.JPG Eiffel_Wardin_2013_0170.JPG Eiffel_Wardin_2013_0178.JPG Eiffel_Wardin_2013_0179.JPG Eiffel_Wardin_2013_0222.JPG Eiffel_Wardin_2013_0228.JPG Eiffel_Wardin_2013_0232.JPG Eiffel_Wardin_2013_0210.JPG Eiffel_Wardin_2013_0233.JPG Eiffel_Wardin_2013_0236.JPG

L’énergie brute de CHATEAU et sa merveilleuse section de cuivre font trembler le marquee le samedi. Z’iront loin, ces petits gars – s’ils arrêtent de laisser tomber leur guitare et de casser les cordes de leur basse – à moins que ce ne soit effectivement là le signe d’une énergie à peine contenue et difficilement canalisable?!

Chateau_Wardin2013.jpg
Les constructions complexes et alambiquées de BRNS marquent notre objectif et notre ouïe: avec un peu plus de décontraction et d’échanges avec l’audience, sûr qu’on aurait davantage encore pris notre pied.

BRNS_Wardin_2013.jpg

Ardenne_Heavy_Wardin2013.jpg
Gibier et délices de la mer au menu : les locaux d’ARDENNE HEAVY et leur hure (!) explosent les tympans en nous offrant un bon pâté ardennais et font de nous de la tête-pressée avant que la carte nous dirige vers les fruits de mer avec les Anglais de KING PRAWN et à nouveau une section cuivre des plus ronflantes. Les rois de la crevettes anglais étrennent même sur scène un tout nouveau morceau dont les lyrics à ce point fraîches défilent sur l’iPod nécessaire au lead singer. Partager ensuite backstage un Jack Daniel’s dans la fraîcheur de fin de soirée avec ces Anglais et ces Ardennais demeure la meilleure manière de clôturer une bien belle édition: "After a day drinking ferociously strong Belgian beer, Ward’in festival is still able to stand up for some wildstyle…" posteront-ils le lendemain…

King_Prawn_WardinRock-2013.jpg
La veille avait permis à PUGGY de déchainer une foule semblant n’être venue en grande partie que pour ces trois beaux âtres qui, musicalement, restent toutefois totalement inoffensifs. Plaisants certes, les trois playboys, mais au doux venin inoffensif à l’instar d’un trio d’eunuques en virée au bordel. Saluons néanmoins le Matcheu qui, after show, passe une éternité à signer autographes et à répondre en toute gentillesse à mille questions que lui posent une grappe de jeunes fans backstage: attitute franchement impressionnante de patience, de gentillesse, de douceur et d’attention, aux antipodes de certains qui feraient bien d’en prendre de la graine.

Puggy_WardinRock2013.jpg
Peu auparavant, le grand échalas de SAULE occupe les lieux sans démériter, que du contraire même: le dusty man tient toutes ses promesses avec en sus la palme de la simplicité sur scène.

Saule_Wardin2013.jpg
Loin de nous l’idée de passer sous silence et de jeter le voile sur d’autres formations, mais il est vrai qu’à côté de l’énergie époustouflante de SKARBONE 14 et plus particulièrement celle de son bassiste, les sets de (notamment) Balimurphy et de Pale Grey font – comme leur nom l’indique et en toute sévère subjectivité – pâle figure…

Skarbone14_Balimurphy_PaleGrey_Wardin2013.jpg
Rendez-vous pour une 18ème édition en 2014, mêmes endroits & mêmes heures front & backstage, hein les gars?! On ne va quand même pas s’arrêter en si bon chemin, non peut-être: alleï, remets une drache, c’est moi qui régale… !

Ward’in Rock Festival – 2 & 3 sept. 2011 – Wardin

Wardin_Rock_2011_Tix.JPG
Pour ses 15 ans, le Ward’in Rock s’offre 2 jours et 2 nuits sold out. Aux entrées, tickets-boissons et bars, c’est un vendredi soir un peu Capharnaüm – et sans doute Sodome & Gomorrhe au camping tout aussi sold out. Neuf mille personnes sur l’autoproclamé festival le plus haut de Belgique : belle récompense pour les organisateurs, couronnée par une météo quasi caniculaire. Le Ward’in, c’est avant tout une grande famille de plus de 400 bénévoles – et qui sont devenus par la force des choses des potes qu’on croise chaque année aux mêmes postes. Le Ward’in, c’est une simplicité bon enfant comme à la campagne, c’est une convivialité sans chichi sans manière comme chez les ruraux que nous sommes. Le Ward’in, c’est definitively the place to be sur le Plateau où tout le monde connaît tout le monde, où tout le monde vient pour voir tout le monde. Et, comme dans tout festival qui se respecte, pour marier tous les plaisirs émulsifiants – notamment ceux des substances psycho-actives pouvant amener des exagérations du comportement
.
Bikinians_Wardin_11_0088.JPG
L’affiche 2011 propose pas moins de 23 noms et est le résultat radiophonique de l’air du temps en jouant la carte de groupes belges à succès tels que notamment SUAREZ, KISS & DRIVE, LEMON STRAW, GREAT MOUNTAIN FIRE et CAMPING SAUVACH (qui n’en ont tous que le nom…).

Lemon_Straw_Wardin_0005.JPG GreatMountainFire_0018.JPG GreatMountainFire_0005.JPG
Suarez_Wardin_2011_0011.JPG
Les pompiers jouent les pyromanes en allumant le feu samedi après-midi au plus chaud de la journée, arrosant la foule au moyen de leurs lances à incendie. Il fait chaud partout, et les organismes souffrent tant sur scène que dans le public. La poussière pénètre tous les pores, et les appareils photos souffrent de tous leurs pixels également. Les musicos dégoulinent, les instruments suintent et le public macère entre scènes, bars, chapiteaux et camping.

Fatals_Picards_2011_0079.JPG Fatals_Picards_2011_0077.JPG Fatals_Picards_2011_0076.JPG Fatals_Picards_2011_0069.JPG Fatals_Picards_2011_0068.JPG Fatals_Picards_2011_0066.JPG Fatals_Picards_2011_0064.JPG Fatals_Picards_2011_0061.JPG Fatals_Picards_2011_0059.JPG Fatals_Picards_2011_0044.JPG Fatals_Picards_2011_0037.JPG Fatals_Picards_2011_0026.JPG

Rock’n’rollement parlant, la palme revient indéniablement aux trublions BIKINIANS qui mettent (enfin) le feu à la plaine en milieu de soirée sur la grande scène, et aux Français déjantés de RADICALS PICARDS qui font préalablement de même sous le chapiteau : assurément les deux plus belles surprises-découvertes de cette édition 2011. Aussi rock’n’roll aux bars backstage que défoliants sur scène, ils remportent également mon prix de la sympathie et de la déconne : bien rigolé, les gars, merci (blurps).

Fatals_Picards_2011_0026.JPG
Fatals_Picards_2011_0024.JPG Fatals_Picards_2011_0013.JPG Fatals_Picards_2011_0011.JPG Fatals_Picards_2011_0005.JPG Fatals_Picards_2011_0003.JPG Fatals_Picards_2011_0084.JPG Fatals_Picards_2011_0083.JPG Bikinians_Wardin_11_0087.JPG Bikinians_Wardin_11_0085.JPG Bikinians_Wardin_11_0083.JPG Bikinians_Wardin_11_0006.JPG Bikinians_Wardin_11_0079.JPG Bikinians_Wardin_11_0075.JPG Bikinians_Wardin_11_0066.JPG Bikinians_Wardin_11_0056.JPG Bikinians_Wardin_11_0042.JPG Bikinians_Wardin_11_0040.JPG Bikinians_Wardin_11_0034.JPG Bikinians_Wardin_11_0027.JPG Wardin_Rock_2011_Tix.JPG Bikinians_Wardin_11_0007.JPG

Dans un tout autre registre, Cédric GERVY. En one-man-show de derrière les fagots, il parvient à chambrer tout un chapiteau et à faire hurler et onduler une foule aussi déjantée et surchauffée que ses textes et musiques : chapeau, l’artiste ! La veille vendredi, ma surprise du soir est la prestation de PUGGY : le trio (qui est aussi belge que moi sénégalais) parvient à délivrer un set quasi rock’n’roll et en tous cas sans commune mesure avec la soupe de ses tubes radiophoniques et autres succès populaires – ces derniers déclenchant l’hystérie dans les 50 premiers rangs 100% féminins dont je tairai l’âge moyen ainsi que le niveau des décibels émis. S’il y a un dentiste dans l’assistance, gros plan sur la dentition :

Puggy_Wardin_2011_0027.JPG
Cedric_Gervy_Wardin_0036.JPG Cedric_Gervy_Wardin_0035.JPG Cedric_Gervy_Wardin_0024.JPG Cedric_Gervy_Wardin_0008.JPG CampingSauvach_2011_0006.JPG CampingSauvach_2011_0001.JPG Puggy_Wardin_2011_0108.JPG Puggy_Wardin_2011_0104.JPG Puggy_Wardin_2011_0096.JPG Puggy_Wardin_2011_0085.JPG Puggy_Wardin_2011_0072.JPG Puggy_Wardin_2011_0061.JPG Puggy_Wardin_2011_0049.JPG Puggy_Wardin_2011_0048.JPG Puggy_Wardin_2011_0037.JPG Puggy_Wardin_2011_0033.JPG Puggy_Wardin_2011_0028.JPG Puggy_Wardin_2011_0027.JPG Puggy_Wardin_2011_0018.JPG Wardin_Rock_2011_Tix.JPG Puggy_Wardin_2011_0003.JPG

La palme inverse est décernée le lendemain samedi à la tête d’affiche : STROMAE. Certes, nous n’avons aucun point commun ni aucune affinité musicale lui et moi – il en faut pour tous les goûts, et surtout pour ceux qui en ont. Mais le fait que ce grand échalas joue sa star m’horripile particulièrement : pas de photos backstage de Monsieur, uniquement des clichés frontstage de l’Artiste et durant les trois premiers morceaux seulement, etc. Non merci, pas ici Manneke, t’es à Wardin, fieu, pas Place des Palais ni chez Nagui. Les forces de l’ordre déployées en nombre front et backstage ne sont sans doute pas non plus sans rapport avec des menaces qui lui auraient été proférées…

Stromae_Wardin_2011_0047.JPG Stromae_Wardin_2011_0017.JPG Stromae_Wardin_2011_0013.JPG
Stromae_Wardin_2011_0041.JPG
Stromae_Wardin_2011_0034.JPG Stromae_Wardin_2011_0023.JPG Stromae_Wardin_2011_0039.JPG Stromae_Wardin_2011_0035.JPG

Stromae_Wardin_2011_0001.JPG
Il n’en demeure pas moins que l’hystérie collective qu’il déclenche semble amplement méritée – pour les organisateurs qui ont tiré ici le gros lot. Le succès du Bruxellois lui monte sans doute à la tête, et ce n’est pas le public chaud-boulette de ce soir qui va le faire changer d’avis. Qu’il en profite surtout, tant que que son heure de gloire lui sourit. Car, forcément, ce n’est pas avec sa production et sa prestation qu’il restera dans mes an(n)ales personnellement r’n’r – ceci pour clôturer scatologiquement ce billet comme il a commencé au camping. Quelle sera la programmation 2012 ? Un peu plus sale et moins policée ne serait pas pour me déplaire, mais ne boudons pas le plaisir d’une superbe réussite 2011 que revoici en un dernier petit tour d’horizon en photos :

Stromae_Wardin_2011_0034.JPG Fatals_Picards_2011_0080.JPG Cedric_Gervy_Wardin_0003.JPG Bikinians_Wardin_11_0082.JPG Bikinians_Wardin_11_0045.JPG Bikinians_Wardin_11_0013.JPG Bikinians_Wardin_11_0009.JPG Bikinians_Wardin_11_0015.JPG